Film n°1272: Bad Moms
FILM n°1272 BAD MOMS
le 06/08/16 Des tripes sans véritable trip !
USA
Comédie
BUXEROLLES – Méga CGR
Histoire:
Amy a beau mener une vie de mère modèle, mais elle finit par laisser tomber ses charges familiales conventionnelles à la suite de l’infidélité de son compagnon et de la rencontre de 2 amies aux mœurs libérés !
de: J. Lucas et S. Moore
avec : M. Kunis ( Amy ),
K. Bell ( Kiki ),
K. Hahn ( Carla ),
J. Hernandez ,
C. Applegate
violence : un peu - humour : un peu - salle : 10% de la salle - tarif :6.30€
Côte d’amour : 3
Commentaires:
La décomplexion des mères à la mode américaine peut surprendre tant il paraît bien paradoxal qu’outre-manche et dans une patrie à la tradition libérale, les femmes ont la réputation d’être les pionnières de la libération des mœurs féminines et, en ce sens, elles devaient nous servir de modèles. C’est sans compter le passage du puritanisme des années 90 et 2000 qui ont remis sur un piédestal l’image de la mère nourricière, autoritaire et sans reproche. On comprend alors les hautes exigences morales et fonctionnelles du rôle maternel qui préside au début de ce film, exigences auxquelles les propos du scénario tentent de s’y soustraire ou de s’y affranchir. En bref, il s’agit de reconquérir une libération de la femme, celle qui s’étouffait dans son carcan de contrôle tout puissant vis-à-vis du reste de la famille, voire du reste de la communauté sociale. Il faut alors croire que le nouvelle génération de mères d’aujourd’hui, désenchantées, voire désabusées, par les hypocrisies de leur entourage familial ( père immature et égoïste coincé au stade de l’onanisme trompeur par exemple ) et socio-éducatif ( mère icône remplie de machiavélisme et ainsi prête à salir l’enfant de sa rivale pour garder la toute-puissance par exemple ) présente un âge propice pour révolutionner l’approche des rapports sociaux. Ceux-ci exigeront désormais de l’authenticité et une part de déresponsabilisation familiale au profit de l’autonomie des autres, de la motivation et de l’épanouissement de chacun. La leçon libéraliste se reconnaît, mais cependant elle n’est pas aussi exubérante que ce que l’on pouvait en attendre. C’est donc une gentille comédie de mœurs qui peut prêter à sourire pour la compassion qu’elle suscite aux spectateurs européens rompus au laisser-vivre et pour son humour bien souvent poussif…
Cotes d'appréciation:
Réalisation : 3 Interprétation : 3+
Scénario : 3- Affiche : 2
Dialogues : 3+ Décor : 3-
Montage : 2 Photo : 3
Son : 3 Effets spéciaux : HC
Costumes : 2+ Musique : 3+